
Les RTX Super à la trappe ? Pax décrypte la pénurie de mémoire !
Entre la mémoire qui flambe, les RTX Super qui glissent au calendrier et une Steam Machine encore introuvable, Pax résume une actualité hardware… pas franchement joyeuse.
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L'IA a tué les RTX SUPER ! (et ce n'est que le début !)
Quand Pax s’assoit, c’est rarement pour annoncer de bonnes nouvelles. Dans sa dernière vidéo, il prévient : RTX, RAM, VRAM, SSD… tout devient rare et cher, et ça ne va pas s’arranger en 2026. La faute à l’IA, qui siphonne la DRAM et la VRAM à une vitesse jamais vue !
Pax commence par le sujet qui chauffe le plus : les RTX Super. Officiellement, rien n’est annulé. Mais dans les coulisses, les indices s’accumulent. La prochaine génération de GeForce doit passer à des puces de 3 Go de VRAM par module, là où les cartes actuelles utilisent des puces de 2 Go.
Sur le papier, c’est très bien pour les joueurs. Mais pour les fabricants, cela signifie 50 % de VRAM en plus par carte, avec des puces plus chères, et dans un contexte où la mémoire est déjà introuvable. La cause principale : les centres de données d’IA qui avalent DRAM, HBM et VRAM à un rythme jamais vu. Résultat, le gaming devient la dernière roue de la charrette. Le volume d’achat des gamers n’a rien à voir avec celui des gros acteurs de l’IA, qui raflent tout en priorité.
Jusqu’ici, NVIDIA avait un rythme assez régulier : une génération de RTX, puis les modèles Super environ un an plus tard. Cette fois, ce schéma vole en éclats. D’après Pax, ou bien les RTX 50 Super glissent vers la toute fin 2026, voire début 2027, ou bien NVIDIA finira par les retirer de la feuille de route pour passer directement aux RTX 6000.
Dans les deux cas, une chose semble peu crédible : l’idée d’avoir des RTX Super tôt en 2026, au même prix que les modèles non Super, avec plus de VRAM qui coûte plus cher, alors que NVIDIA réalise aujourd’hui l’essentiel de sa croissance sur l’IA, pas sur le gaming. Rogner sa marge pour faire plaisir au segment le moins prioritaire du moment ne colle pas avec la logique industrielle actuelle.
À côté de ça, Pax rappelle que la pénurie ne touche pas que la VRAM. La RAM classique (DDR4, DDR5) et la mémoire NAND pour SSD sont également sous pression. Les grands fabricants réallouent leurs lignes vers la HBM et la DRAM pour serveurs, bien plus rentables.
Dans ce contexte, Pax prévient clairement : le Black Friday ne sauvera pas la RAM. On peut encore trouver des deals corrects sur des SSD, des boîtiers, des écrans, des périphériques… mais sur la mémoire vive, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Au contraire, on voit se mettre en place ce qu’il appelle une “taxe pénurie” : les prix montent parce que les coûts augmentent, mais aussi parce que les acteurs savent que la situation de tension leur permet de pousser un peu plus loin les tarifs.
Autre point inquiétant : les fabricants eux-mêmes nourrissent malgré eux la pénurie. Des marques comme ASUS, MSI, Gigabyte et d’autres ont commencé à acheter massivement de la RAM en avance pour sécuriser leurs futures gammes de cartes mères, PC portables et machines préassemblées. Compréhensible d’un point de vue industriel, mais ce comportement de “panic buy” ne fait qu’aggraver le problème : plus ils stockent, plus le stock disponible se réduit, plus les prix montent… et plus la tentation est grande de continuer à acheter avant la hausse suivante.
Pax conclut en élargissant le regard à l’année 2026. Pour lui, ce sera une période délicate à la fois pour les joueurs et pour les fabricants.
Le message de fond, lui, est clair : chouchoutez vos RTX actuelles, ne comptez pas trop sur des lancements rapides de modèles Super bien positionnés en prix, et ne soyez pas surpris si la mémoire reste chère longtemps. L’IA n’est pas un “pic” passager, c’est un mouvement de fond qui redessine la priorité des usines.
Pax tease tout de même une petite “solution provisoire” pour gérer la pénurie, à découvrir dans une prochaine vidéo !
Pour voir la vidéo en entier et entendre l'analyse de Pax sur la situation actuelle :





