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Trois écrans de folie, une 5090 à genoux : le test 4K, 6K et 8K signé PAX

PAX a reçu trois écrans ASUS ProArt à plus de 15 000 € pour les tester… jusqu’à faire cracher une RTX 5090. Entre 8K native et technologies pro, voilà ce que ça donne.

NEWS

12/5/2025

La RTX 5090 a crashé !

Un écran 8K à 9 000 €, une config surpuissante, et une 5090 qu’on va pousser à bout : bienvenue dans le nouveau test un peu fou de PAX !

Dans sa dernière vidéo, il a installé pas moins de trois moniteurs haut de gamme de chez ASUS ProArt : un modèle 4K mini-OLED, un modèle 6K IPS, et un monstre en 8K mini-LED. Rien que les écrans, ça représente 15 000 euros de matos sur le bureau.

Le but ? Voir ce qu’ils valent dans un vrai contexte de création… mais aussi en gaming, bien sûr. Parce qu’évidemment, un écran 8K dans l’atelier de PAX, il fallait bien le lancer dans un benchmark Cyberpunk !

Voici les trois modèles testés :

  • ASUS ProArt OLED PA32DCXR : un écran 4K 32", mini-OLED, 2304 zones de dimming, 1000 nits en continu, 1600 nits en pic HDR, calibré usine avec une densité de 138 PPI. Prix : 4000 €.

  • ASUS ProArt PA32QCV : un écran 6K (6064 x 3384), dalle IPS mate de type Retina, 218 PPI, jusqu’à 600 nits en HDR. Moins de contraste qu’un OLED ou mini-LED, mais une finesse incroyable. Prix : environ 1600 €.

  • ASUS ProArt PA32KCX : le monstre. Écran 8K (7680 x 4320), mini-LED, 275 PPI, 4608 zones de rétroéclairage, sonde de calibration motorisée intégrée, 1000 nits en continu, 1200 en pic. Prix : 9000 €.

Ces écrans ne sont pas pensés pour jouer à la base. Ils visent des usages pro : montage, étalonnage, VFX, ou même de la recherche scientifique. Mais comme le dit PAX : “On est là pour les faire souffrir un peu aussi…”

Lancé avec une config musclée (Ultra 7, 48 Go de RAM, RTX 5090), PAX teste Cyberpunk 2077 en 8K natif, sans DLSS, ni génération d’image, ni ray tracing. Résultat ? 15 FPS. C’est beau, mais c’est injouable !

Petit à petit, il active les technologies NVIDIA :

  • DLSS en mode équilibré → 40 FPS

  • + génération d’image DLSS → 70 FPS

  • + Ray tracing psycho → environ 58 FPS

  • + DLSS X3 / X4 → jusqu’à 80 FPS, très proche de la fréquence native du moniteur

Mais dès qu’on relance le jeu en 8K avec ray tracing seul, sans DLSS, tout plante. Et là, c’est la chute : le PC redémarre, la 5090 a craqué !

Visuellement, le résultat est bluffant. Même si la caméra ne rend pas justice à l’image perçue à l’œil nu, PAX décrit une colorimétrie d’une précision folle, des noirs profonds (merci la mini-LED), et une densité de pixels impressionnante. Il compare les rendus des trois écrans à partir d’une image 8K zoomée :

  • Le 4K affiche déjà une belle précision,

  • Le 6K rivalise étonnamment bien malgré son prix,

  • Le 8K reste le plus détaillé, mais aussi le plus contrasté.

Il souligne aussi un point intéressant pour les créateurs : un écran 8K peut afficher quatre fenêtres 4K simultanément, ce qui permet, par exemple, d’avoir un vrai retour vidéo 4K dans une timeline Adobe Premiere, chose impossible sur un écran 4K classique.

PAX conclut que la 5090 n’est pas encore taillée pour la 8K en rasterisation brute, mais qu’avec les bonnes technologies (DLSS, génération d’images…), ça passe très bien. Et surtout : “Visuellement, c’est une claque” !

Et s’il devait choisir ? Son coup de cœur va à l’écran 6K, le moins cher des trois. Une dalle IPS d’une finesse redoutable, une excellente calibration usine, et une définition qui se rapproche du 8K

Si vous souhaitez visualiser la vidéo en entier, vous pouvez cliquer ci-dessous :